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black out – clarisse
Zephyr Flowers
SOLEIL MEDIA
Zephyr Flowers
SOLEIL MEDIA
Messages : 78
Date d'inscription : 07/03/2020


Lun 16 Mar - 3:45
la tête perdue dans ses paroles écrites sans relâche, zephyr soupire ; il est en manque de plein de choses : d'énergie, d'oxygène, mais surtout en manque du souffle créateur – l'inspiration... parce que désormais, c'est bien le syndrome de la page blanche qui prend le contrôle de son corps. il est devenu alors le pantin d'une de ses plus grandes peurs : celle de décevoir. et pourtant les textes qu'il a écrit ne sont pas si médiocres, sa plume est toujours la même, toujours énigmatique, toujours aussi exceptionnelle. il manque juste la musique pour tout compléter, pour rendre ses œuvres parfaites.
si seulement... parce qu'il ne reste pas grand chose pour arriver au bout de son travail, juste encore un peu de temps à mettre pour que tout soit bien achevé ; zeph sait qu'il ne doit pas le faire, parce qu'il en fait trop. une petite voix lui murmure d'arrêter, mais il fait le sourd et continue d'écrire, de déchirer une page, de recommencer, puis de regarder l'heure et – tiens ? –, il a loupé le déjeuné il y a quelques heures déjà. mais ce n'est pas dramatique, non ? il n'a pas faim ; c'est ce que son âme tente de persuader, alors que son estomac se serre de douleur. il pourrait bien manger pour combler le vide, mais l'appétit n'est plus pour l'instant. il arrive à le combler avec du sommeil et de la soif.
zephyr se relève alors de son bureau, et titube déjà assez bien – c'est dur quand plus rien ne l'anime en ce moment. le drogué du travail se perd dans un couloir, il cherche juste un distributeur de boissons pas loin de son dortoir ; il aimerait régler encore cette faim qu'il ignore avec de l'eau, mais peut-être qu'il exagère encore – c'est fatiguant quand il est têtu. il arrive enfin à récupérer un petit truc, mais pas juste une bouteille simple ; cette fois il a pris un soda, pour donner un peu de sucre qui manque à son organisme.
c'est peut-être suffisant maintenant ? il fait demi-tour, une limonade en main. il a l'air aussi blanc que de la neige – c'est inquiétant quand il perd des couleurs. puis lorsqu'il se traîne, il t’aperçoit au loin, ô clarisse, l'astre qui réchauffe aussitôt son cœur. mais zeph s'arrête net quand il s'est assez rapproché de toi ; un doux sourire aux lèvres, il balbutie : salut- tu es rayonnante aujourd'hui...
et c'est paradoxal un tel compliment, parce que lui ne brille plus comme avant ; avec son visage démaquillé, et son teint de porcelaine fantomatique, il donne l'impression qu'il va disparaître en quelques secondes.
alors il y a comme une gêne, parce qu'il a bien conscience qu'il va mal, et il sait parfaitement que tu es là pour lui, que tu feras pas demi-tour pour l'ignorer. non, t'es vraiment un ange tombé du ciel. alors il croise ses bras, comme pour signaler qu'il a un peu froid, et après avoir avancé un pas devant lui, sa jambe lui dit stop et zephyr dégringole devant tes yeux, le souffle court.
dé-désolé ! je vais bien... rien de casser ! sa douce voix grave déraille au fond de sa gorge ; il tente de se relever, mais avec une grande difficulté.
voilà pourquoi faut pas le laisser seul : il fait toujours les mauvais choix, comme travailler, encore et encore, sans s'arrêter, sans se nourrir, sans prendre soin de lui. il se néglige, alors qu'il veut toujours briller, comme une étoile dans la pénombre...
Clarisse Waterguns
SOLEIL MEDIA
Clarisse Waterguns
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Messages : 16
Date d'inscription : 13/03/2020


Mer 25 Mar - 11:47
> Désolée pour le retard chaton, le temps de la mise en place du télétravail... Je serais bien plus réactive à présent <3

Tu ne viens que trop rarement ici. Par peur tout d’abord, celle de la vie en communauté, celle que tu n’as jamais su accepter. Tu n’es pas du genre, je le sais bien ma chère Clarisse, à partager, te montrer, telle que tu es dans le fond. Cet astre perdu, enveloppé dans une fausse fourrure de lumière. Cet être mordoré qui peu à peu s’étiole pour ne plus laisser place qu’aux angoisses, qu’à la pertes et aux souvenirs brumeux, terribles, horrifiques. Alors tu ne viens pas, quasiment jamais, car comment pourrais-tu le cacher indéfiniment ? Imperturbablement ? Et puis. Plus profondément encore. Tu ne sais pas ce que cela peut bien vouloir dire « avoir un chez soi ». Un terme étrange, retentissant, perturbant. De ceux qui laisse muet et désarmé. Toi tu ne comprend pas, toi tu n’affilie pas le bonheur brut, semblable à si peu de choses finalement, de savoir qu’entre ses murs protecteurs, plein de torpeurs, tu pourras être à l’abri, connaître et assimilé. Tu pourrais te laisser tomber, oublier, panser. Dans ce fantasme ambiant, dramatique, toi tu ne sais pas, je le vois bien Clarisse, tu ne sais absolument pas ce que tu rates. Alors ton train de vie révoltant continue, et tu te laisses porter d’une aventure à une autre, d’un soupçon de rage à un franc éclats de rire. Tu ne laisses rien au hasard, tu n’existes plus hors du prisme de ton travail, de la musique, de l’alcool et de la drogue. Soupçon de paradis saupoudré d’un manque infernal, cuisant, brûlant. Toi tu ne viens pas. Tu ne viens pas. Sauf aujourd’hui, étrange. Tes pas t’ont ramenés à ta chambre, chercher de quoi te changer et te doucher pour une fois dans ce qui semble être ton foyer.

Tu soupires, solitaire, des écouteurs semi-sans-fils dans les oreilles. Et le jazz résonne et tu fredonnes, tu tentes quelques pas de danse dans ta jupe carmin ballerine et dans ton body encré peut-être trop décolleté. Tu danses encore et tu frisonnes avant d’entrapercevoir dans tes pupilles azurés ce qui semble être une tête bien familière. Il s’approche, tremblant, et tu l’observes, indécise. Pourquoi est-il dans cet état ? Tu enlèves tes écouteurs et souris tendrement à son compliment. Mais lui, il t’inquiètes, ce Zephyr, ton écueil si doucereux, si tendre, si important. Et lorsqu’il semble avoir froid, et lorsqu’il dégringole devant toi dans des excuses à peine audible tu te figes.

- Tu ne bouges pas. Je t’interdis de bouger un seul millimètre de ton corps.

Et tu t’élances, tu frappes à une porte en trombe, n’importe laquelle, et ne pouvant attendre qu’on t’ouvre tu appuis sur la poignet à la volée dégageant devant toi une tête bien surprise.

- J’ai besoin de ta chaise de bureau.

Tu rentres tel un volcan, tu attrapes sa chaises à roulettes et tu te diriges de nouveau vers la sortie avant de faire un arrêt menaçant face à ton pauvre collègue.

- Tu parles de ça à qui que ce soit, je te retrouve et je jure devant tout les Dieux que je te tue.

Simple. Efficace. Impossible après tout de savoir avec toi si tu plaisantes ou non. Probablement pas. Mais après tout, qui serais assez fou pour oser te défier ? Et alors que tu soupires en claquant la porte tu reviens, ton précieux butin et toi, vers Zephyr que tu soulèves prudemment pour le mettre sur sa chaise.

- Une voiture pour son altesse.

Lui chantonnes-tu avant de caresser sa joue avec douceur et de te pencher vers lui pour déposer un baisé sur sa joue. Et sans attendre la moindre réaction de sa part tu te diriges, le soutenant par les épaules, vers ta chambre, pas si loin heureusement, que tu ouvres avec fracas. Elle est propre, impersonnel au possible et parfaitement bien rangée en dehors des centaines de livres encombrants les meubles et de Robert, ton Aloe vera trônant sur ta table de chevet. Puis enfin. Après tout cela, tu te retournes vers lui, pour le serrer contre toi, maternelle, inquiète, fatiguée.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

Lui murmures-tu de ta voix la plus délicate avant de te retirer et de l'observer, soucieuse comme jamais.
Zephyr Flowers
SOLEIL MEDIA
Zephyr Flowers
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Messages : 78
Date d'inscription : 07/03/2020


Lun 30 Mar - 5:58
si zephyr était capable de donner une couleur à ce genre de moments, il dirait certainement une mer d'améthystes qui l’engouffre à chaque seconde ; c'est attirant et effrayant à la fois. c'est pour ça qu'il ne sait pas si cette sensation de néant lui plaît ou non – en réalité, il veut en sortir au plus vite.
c'est pas facile de faire demi-tour quand il fonce toujours tête baissée, buté comme jamais pour continuer, en pensant faire le bien, en pensant avancer dans son travail – mais il ne se fait que du mal. et quel bonheur d'avoir des amis comme toi, clarisse, pour le réveiller de ce cauchemar, avec de l'altruisme à chaque fois, comme une bonne douche froide – c'est la seule façon de calmer de ses flammes ardentes, tout aussi têtues que lui.
face à tes ordres, zephyr ne bouge pas, il est docile, il reste recroquevillé, par terre, donnant l'impression d'être un chat abandonné. alors il essaye d'écouter de ce qu'il se passe tout autour de lui, mais les acouphènes intenses dans ses oreilles l'en empêchent un peu. ça siffle et bourdonne, c'est une vraie torture – pourvu que cela ne dure plus, encore.
ô clarisse, guerrière de la situation, tu arrives au bon moment et tu sais déjà comment réagir. zephyr est un peu paumé, surtout quand tu reviens vers lui avec cette chaise à roulettes, bien pratique pour pouvoir le déplacer. un maigre sourire se forme sur ses lèvres en remarquant une fois encore ta bienveillance. merci beaucoup... c'est un peu inaudible, tu n'as peut-être pas entendu ? alors il ne dit plus rien, trop gêné ; il se laisse transporter, comme un roi, et ses paupières se closent délicatement le temps de ce court trajet.
il découvre alors ta chambre, mais c'est un peu confus dans son esprit, alors rien du tout le surprend ; au contraire, il semble trouver ça complètement familier. sa main vient alors se balader sur son front ; il semble avoir chaud, comme une certaine fièvre, et pourtant, il a si froid, il grelotte encore, devant toi. cet état, il n'arrive pas à l'accepter ; c'est une honte, il devrait se relever, se sentir en forme ; sauf que c'est impossible pour l'instant, il doit se reposer. comme d'habitude, pourquoi il n'a pas demander de l'aide ? il suffisait d'appeler ses camarades, ou bien ses amis, pour qu'il puisse travailler dans de meilleures conditions. il se néglige et met de côté sa santé. alors qu'il veut toujours se montrer beau sur scène, voilà qu'il ne fait plus attention – c'est alarmant.
ne m'en veux pas pour ça. ses lèvres se pincent, il regarde dans le vide. j'ai- j'ai rien mangé depuis hier soir. c'est les rougeurs de la honte qui colorent ses pommettes désormais. il soupire, déjà ennuyé par ses propres bêtises. j'étais totalement concentré dans mon travail et j'ai perdu la notion de tout ; et du temps surtout.
ses bras se croisent et ses mains tentent de le réchauffer, même si tu as le rôle parfait pour le faire. ta chaleur est déjà un sacré antidote à son problème. penaud, il baisse la tête. je suis désolé, j'aurais dû... faire plus attention à moi... sa voix est faible, et c'est un comble pour un chanteur – comment pourra-t-il faire ses meilleurs vocalises dans cet état ? il se le demande aussi. c'est clair désormais, zephyr a besoin de repos pour éviter de sombrer, encore et encore...

hrp : t'inquiète pas, c'est pas grave du tout, pas de pression pour ça ! <3 j'espère que ma réponse t'ira uwu
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