âge • 27 ans
date de naissance • 15 Août
genre • Masculin
orientation sexuelle • Pansexuel

métier• Manager
agence• Canopus and Co’

potentiel • Aucun
affinité• Aucune

caractère Alix n'est pas un être si complexe qu'il pourrait le paraître. S'il marmonne souvent seul dans son coin avec un air dépité ou totalement stressé, il vous accueillera toujours avec un sourire chaleureux. Un sourire qui cache ses angoisses, qui masque ses peurs, qui camouflent sa tristesse. Car Alix est quelqu'un de mélancolique, il se tourne bien souvent vers son passé avec nostalgie et en oublis parfois le monde qui l'entoure, en oublis qu'il a grandi, en oublis qu'il est maintenant un homme responsable sur qui l'on peut compter. Rongé par de la culpabilité, par des remords, par les attentes qu'ont ses proches. Un être peut-être un peu trop fragile dans ce monde dangereux ou les cauchemars sont parfois bien réel.

Alix est un brave gars, toujours volontaire pour aider, mais souvent maladroit dans ses démarches. Il doute constamment de lui et a donc parfois du mal à s'imposer. Si certains peuvent trouver ça humain et touchant, il le vit comme un handicap et n'arrive pas à se pardonner ses erreurs. Cependant, hors de question de laisser les autres s'apitoyer sur son sort. Il ne leur montrera toujours que les choses positives, que ce qu'il veut bien leur partager. Par peur. Peur d'être jugé, peur d'être moqué, peur d'être humilié et peur de faire face à ses démons. C'est aussi pour ça qu'Alix n'a jamais voulu être une idole, les montres sont pour lui une matérialisation de ses pires cauchemars. Couard ? Certainement. Mais conscient des choses et de leur réalité.

Mais ce n'est pas qu'un pauvre petit bonhomme, ni une marionnette. Quand il est à son travail, il redouble d'énergie, de bonne humeur est d'optimisme. Autoritaire, ferme, mais conciliant. Il sait que sa boîte essaie de se faire une place sur le marché et compte sur lui pour guider les idoles dont il est responsable. Quand il est de bonne humeur, il aime se voir comme un héros de l'ombre. Il est utile. Il a une raison d'être là et de continuer. De se battre malgré la culpabilité qui noircit son cœur. Et cette petite voix dans sa tête qu'il lui dit à quel point il est une mauvaise personne. Qu'il ne réussit jamais ce qu'il entreprend. Que l'on ne peut pas compter sur lui.

La solitude ne le réussit pas, elle le fait plonger dans les méandres les plus obscurs de son esprit. Son appartement habituellement rangé et propre, se retrouve plongé dans l'obscurité, sous une couche de poussière, de cannette de soda et de sandwich triangle. La seule chose qui le pousse parfois à se lever de son lit et ouvrir ses volets sont ses nombreux cactus et plantes grasses qu'il abreuve d'eau et de lumière. Pendant ses jours de repos, il aime aller aider sa grand-mère dans sa boutique de fleuriste et évite toujours au maximum de voir ses parents lorsqu'il est dans un mauvais mood.

Alix est une personne douce, compréhensive et altruiste. Il ne se permet jamais de juger et essaie toujours de ne blesser personne. Mais sa maladresse lui fait parfois faux bond. Il a tendance à laisser couler les moqueries et les insultes, même si elles le touchent au fond. Mais il n'est ni violent, ni bagarreur, même s'il peut lui arriver d'être vulgaire. Il a plus tendance à fuir les conflits, mais lorsqu'il a un but, il peut être parfois très déterminé à atteindre son objectif.

Je ne pense pas que ma vie soit franchement intéressante. Pas si différente de la vôtre. Un enfant comme les autres, avec ses problèmes familiaux, ses angoisses, ses peurs et cet optimisme, propre à l'enfance et la naïveté, qui le pousse à croire que tout va bien aller et qu'il atteindra ses rêves, qu'il rendra ses proches fiers de lui. Il y a pire comme vie, je n'ai pas particulièrement à me plaindre. Peut-être que ma mère aurait plus de raisons que moi de le faire. Ma mère qui reste un problème encombrant de ma vie actuelle. Je ne peux pas lui en vouloir et je la comprends, elle espère que son fils pourra réaliser les rêves qu'elle avait pour lui. Je pense que je ne le pourrais jamais, malgré tous mes efforts. Suis-je un mauvais fils ?

Ma mère était une idole très populaire, mais sa santé est devenue fragile et la musique lui prenait beaucoup trop d'énergie. Elle a dû s'éloigner de la scène et s'est reconvertie. Si elle fait toujours le tour des plateaux télé et qu'elle prête sa voix à des personnages fictifs, elle est principalement professeure de chant. Sa voix a toujours été sa grande force.

Mon père, lui, était musicien. Ils ont fait partie du même groupe dans leur jeunesse avant qu'un producteur remarque ma mère et lui propose un contrat solo. Il ne le lui a jamais pardonné et elle ne s'en est jamais vraiment remise. C'est pour ça que, à mon grand damne, je suis fils unique.

Quand elle a dû renoncer à sa carrière, tous ses espoirs sont retombés sur moi, elle voulait que sa fille unique devienne son héroïne, pensant à tort que son talent se serait transmis génétiquement. Il s'est rapidement avéré que ce n'était pas le cas, mais ce n'était pas grave pour elle, il y aurait d'autres domaines où je pourrais briller. La danse ou un quelconque instrument, tant que je restais dans le domaine de la musique.

Mais j’ai cessé d’être sa fille et je n’ai jamais eu de sensibilité musicale. Trop réservé, je n’aimais pas quand elle me mettait en avant. Je n’aimais pas quand elle me faisait essayer toute sorte de tenues dans différent style pour me bombarder de photo. Je n’aimais pas me maquiller, danser, chanter et encore moins passer du temps avec elle, de plus en plus. J’aimais aller jouer à la balle, dehors, avec mes amis. J’aimais courir, tomber, m'écorcher les genoux et me relever pour courir encore. J’aimais me goinfrer de bonbons et de sucreries, dormir chez mes amis, jouer à la console et plus elle me l’interdisait, plus je le faisais.

Je n'arrivais pas à m'épanouir et je me renfermai de plus en plus sur moi-même. J'ai vraiment essayé d'aimer tout ça et d'être bon, mais j'ai fini par penser que je ne suis qu'un raté. J'aurais aimé avoir un autre parent à qui le confier et qui pourrait me soutenir, mais nous étions seuls au monde. Juste elle et moi. L'histoire aurait dû s'arrêter là, je ne sais pas ce qui aurait été le mieux. Ne jamais le rencontrer et espérer pour ne pas être déçu ? Ne jamais rêver ? Est-ce pire que la culpabilité qui me ronge ?

Il n'était pas particulièrement beau, mais je le trouvais resplendissant. À chaque fois qu'il se mettait à chanter, sa voix résonnait en moi en provoquant d'étranges fourmillements satisfaisants. Comme s'il arrivait à toucher ce que je cachais au plus profond de moi, à le faire résonner. J'en tremble encore rien que d'y penser. Nous étions dans le même établissement et c'est grâce à lui que j'ai réussi à sortir du contrôle de ma mère et de toute la pression qu'elle exerçait sur moi. J'étais son plus grand fan, son plus proche ami, j'aurais dû mieux le protéger…

J'ai l'impression que mes souvenirs à son sujet sont flous, je ne me souviens plus de pourquoi ni comment les choses se sont passées, je sais juste qu'elles se sont passées. Je voulais qu'il soit connu, que sa voix fasse vibrer tous les cœurs, tout comme je vibrais en l'écoutant. Après nos études, je me suis investi à 200 % dans sa carrière, il était le meilleur et tout le monde devait le savoir. Il serait le plus grand des héros et marquerait son époque. Je ne suis pas sûr d'avoir été un très bon manager, maladroit et tête-en-l'air, ne sont pas des qualités requises pour ce poste, mais il était satisfait de m'avoir à ses côtés et nous faisions tout deux de notre mieux pour que ce moment dur éternellement.

Jusqu'au jour de l'incident. Un monstre peut-être trop fort. Un manque d'attention. Une bataille perdue d'avance. Il aurait pu mourir. Il aurait pu, mais il n'est pas mort. Je n'aurais pas pu supporter de le perdre, encore moins par ma faute. Pourtant, je l'ai perdu. Suite à cet incident, il a été contraint de quitter la scène quelque temps. Je me suis refermé sur moi-même. Je refusais d'aller le voir. Je refusais d'aller travailler. Je n'étais plus capable de rien. Rongé par la peur, anéantis par la culpabilité. J'ai mis longtemps à me sortir de cet état larvaire, stationnaire, jusqu'à me rendre compte que mes économies ne me permettraient plus de survivre.

J'ai évidemment été licencié de ma boite, alors j'ai doucement repris une activité professionnelle en allant aider ma grand-mère à tenir sa boutique. Les plantes m'apaisent, leurs parfums, leurs couleurs, leurs significations… Mais ça ne m'aiderait pas à payer mon loyer. Après mon silence radio, je doute que mon ancienne boite veuille me reprendre et je ne voulais pas y retourner. Trop de souvenirs. Et en plus, après de longs mois d'absences, il avait repris du service. Alors, je tentais une boîte plus modeste, une concurrente, j'avais l'avantage d'avoir été le manager d'une idole assez populaire, avec un tel bagage, j'ai pu reprendre un poste de manager à Canopus&Co.

pseudo • Alix
Je m'inscris parce que j’ai pas résisté alors que je sais que je vais devoir m’absenter prochainement pour un gros déménagement, désolé ><’

T'inquiètes pas Alix, tu seras le meilleur manager qu'on puisse avoir
(et je kick sa mère)

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