âge • dix-neuf ans.
date de naissance • 1er Juin.
genre • demoiselle recherche un mec mortel.
orientation sexuelle • bordélique, besoin d'un google maps du cœur.

métier• Danseuse Classique.

potentiel • Non.
affinité • Sol.

caractère Ton silence n’est pas d’or.
Il y a en toi une rage décharnée, une transformation hideuse et acclamée.
Il y a dans ton silence quelque chose de profondément inquiétant, de conquérant. Comme deux mains étouffant une trachée, le regard droit et désensibilisé.

Isidore c’est une course contre la montre, un sprint à bout de souffle afin de tracer les contours de votre palpitant du bout des lèvres
Comment vous faire chavirer en une minute top chrono,
Vous soulever par la taille pour vous faire toucher le gros lot.

Tu les surplombes de tes yeux, braqués comme deux armes à feu.
Tu dis rien, mais t’en penses pas moins.
Tu étouffes les mots dans ta trachée, prononce ce qu’ils veulent te faire cracher.
Et dans ta comédie, seules tes billes noires te trahissent, hissent du bout de tes cils ce que tu rumines.

Isidore se sent maudite, comme si son existence était une punition.
Tout ce qu’elle touche dépérit, périme.
Elle qui voudrait se sentir plus proche des autres, leur donner toute l’affection dont elle déborde, se ravie à chaque fois. Et à chaque fois qu’elle y réfléchit, il y a quelque chose qui lui dit qu’elle est un protagoniste malchanceux d’une mauvaise tragédie.
Enfant miracle qu’on n’espérait plus,
Elle est venue ronger l’équilibre fragile, rompre le lien.

Isidore serre les poings, blanchie ses jointures.
Elle passe des soirées étranges dans des voitures,
Se désespère dans les bras de raclures.

Et puis elle comprend que le sexe fort n’a rien à envier,
Qu’elle ne les as en réalité jamais aimé.
Elle se tourne vers les courbes, les tailles cambrées.
Se love dans l’intimité d’une affection bien méritée,
D’une tendresse désirée.

Isidore elle tente d’être entière, mais voit bien qu’elle se perd.
Qu’elle aura beau tout faire, elle sera toujours cette drôle de sorcière.
Celle qui s’est jetée un sort, qui a croquée la pomme de la discorde.
Parce qu’elle veut trop, elle veut tout.

Elle veut régner en paix mais ne cesse d’enflammer ce qu’elle effleure, prétend l’égalité et finit par tout griffer. Elle ne connaît pas l’équilibre, seulement le fléau qu’elle est.

Tu te souviens enfant d’avoir beaucoup admirée ton aînée. Et comme tous cadets à l’affection débordante, que tu jouais à être elle, tu l’imitais. Ce qu’elle entreprenais, tu voulais en faire de même. Non pas exceller, simplement comprendre de quoi elle parlait, ce que cela lui procurait.
Il y avait dans ton mimétisme le noyau même de tout ce que tu ressentais.

Il n’y a qu’une seule chose qu’elle a abandonnée et que tu as continué. Tu en as fait ta passion, ton identité.

Parmi tes dernières années, celles qui ont existées avant que tu décides de t’en aller, tu t’es entiché.
D’un esprit créateur, de maux novateurs. De petites mains de compositeurs, de touches qui venaient faire vibrer ton cœur. L’ascension à ses côtés fût longue et compliquée car tu as toujours été abonnée au cul-de-sac, au sens unique.
Sans jamais te décourager.

Et puis tu t’es lassée, tu as stagné.
Tu en as eu assez de faire des pieds et des mains pour être remarquée. Alors tu t’en es allée, là où tu espérais pouvoir te démarquer.

pseudo • cc, archie à l'appareil.
je comptais pas craquer et me voilà, c'est mal.

Aaaaah j'aime beaucoup Isidore j'ai envie qu'elle me marche dessus ?? J'ai aussi beaucoup aimer son histoire même si j'en aurais voulu plus /poutre

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