âge • on est pas sérieux lorsqu'on a dix-neuf ans.
date de naissance • né un premier septembre.
genre • masculin, simplement.
orientation sexuelle • qui sait ? certainement pas lui à vrai dire.

agence• la sirius coopérative
poste• future idole, repéré un peu sur le tard à vrai dire.

potentiel • éveillé
affinité • l'eau, teinte bleutée présente un peu partout chez lui. Il dégage cette aura en ébullition.

caractère Il faut vivre sa vie. Vivre à une vitesse effrénée, avec la rage et la passion qui en découle. Vivre sans s'arrêter, à 600 à l'heure, sans jamais regarder derrière. Chaque seconde doit être vécue pleinement, dans son intégralité. Que les pulsations de mon cœur, le sang qui remonte jusqu'à mes tempes cognent en moi avec férocité. Je veux sentir tout, toute sensation toute émotion. Crier ou hurler ? Vivre ou Survivre ? Tout à la fois, mais rien en même temps. Il faut l'amour la joie la haine la colère et surtout, surtout l'espoir. De quoi ? Je ne sais pas, peut-être d'une meilleur version de soi-même. Pourquoi ? Rendre le monde meilleur, enfin non à vrai dire, juste vivre mieux. Rien n'est plus important. Être au volant de sa bagnole, regarder le ciel qui défile, étoile nuage lune puis le soleil, astre roi trônant au dessus de nos têtes. Sentir cet air frais dans ses poumons, irradiant ton corps et te faisant réaliser ton inutilité, le fait que dans tout ça, toute cette nature, toute cette harmonie, tu sois l'élément sans importance. Peut-être est-ce la véritable beauté ? Comprendre sa médiocrité, pour saisir enfin, l'importance de vivre. Aucune origine, aucune étape finale, seulement cette chance de fouler tout ça, de respirer tout ça, de vivre tout ça. Avec beaucoup de colère sans doute, trop même. Mais qu'importe, les émotions nous dominent, je parle pour moi après. Pas besoin de généraliser, j'ai cette mauvaise habitude de subir, constamment et à tout instant cette colère qui me ravage. Elle me brule de l'intérieur, un brasier intense qui fait surchauffer ma tête et mon cœur. Elle est la reine, la résolution de chacune de mes angoisses nocturnes. Quand je dors pas, que les mêmes questions me bastonnent sans un seul répit, elle est là. Envoyer valser le reste, crier ou hurler ? Vivre ou Survivre ? Peur, peine, sentiment d'être misérable, tout s'envole, pour ne laisser place qu'à cette incandescence de moi-même, ce moment où tout explose. Simplement. Puis, enfin à vrai dire, à cet instant, me parvient une certaine sérénité, me permettant de prendre conscience de l'ampleur de mes actions, et me mettant face à ma propre médiocrité. Le propre de l'humanité.  

Âme errante, perdue au pied des immeubles et éperdue d'art en tout genre. Les néons clignotes, le soleil se couche, je rentre. Personne. Cliché d'une adolescence misérable : mère partie et père absent. Ce brave homme boit pour oublier, sa femme, son boulot et lui-même sans doute.

Je rentre, je fais semblant, je sors. Je déambule dans ces rues vertigineuses, lumières, bruit, klaxonne et les gens surtout tout autour. Même détour, même routine. Nuit, cinéma, errance puis le jour, au loin. Vite il faut rentrer. Le père dort, il ne fait que dormir. Perché sur mon toit, je regarde non à vrai dire je contemple. En bas, ces autres âmes. Combien sont comme moi ? Tout un tas. J'écris, quelques mots et deux trois vers. Alexandrins ou vers libres ? Prose ou sonnet ? On verra.

Autrefois, je chantais. Dans des vieux bars, un peu de musique en fond et ma voix qui couvrait les rêves de ces hommes et femmes misérables, coincés devant leur verre, appelant à le remplir, sans arrêt et à jamais. J'aimais cet endroit. Il me semblait vrai, il était sincère.

Un soir d'hiver, tard vraiment tard, on est venu me voir. Un papier, un nom et un numéro. J'avais réussi un test apparemment. Rêve devenu réalité. Pouvoir à éveiller, pleinement. J'ai dis adieu, rassemblé deux affaires et je suis parti. J'ai dévalé la rue ce soir là, vivre enfin, vivre ce que j'ai toujours rêvé de vivre. Tout est à apprendre, mais ce n'est qu'une question de temps.

pseudo • aucun  
amoureuse de votre concept

Du coup après tout ça, comme dit tout à l'heure, tout est parfait !
Encore une fois, je suis super impressionné par le "je" !
(et j'écoute toujours ta musique en boucle, zut)

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