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beneath the same sky + ft. seth
Antheia Miller
SIRIUS COOPERATIVE
Antheia Miller
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Messages : 37
Date d'inscription : 16/03/2020


Jeu 19 Mar - 1:14
musique
elle a l'alcool dans le sang
les rires portés par le vent
ft. seth
elle a le coeur qui tambourine, qui dégouline sur une saveur de sucre fruité alcoolisé au rythme de la musique et des rires en écho dans le bar. sur la table dépérissent les verres et les bouteilles, les plats et quelques mains qui s'agitent à la suite d'une blague - loin des soucis et du travail, c'est vendredi soir. on l'a prise par le bras, on lui a dit viens antheia, ça sera cool tu verras ; ça l'a surprise, elle la discrète, qui parle peu au travail, la maladroite, elle avait l'impression d'être acceptée par les autres personnes à la tablée - bienvenue dans la grande famille des employés. elle était heureuse comme jamais (c'était son premier job, et elle l'aimait) c'était pas super joli sur le cv ou reluisant dans une conversation, mais elle en était fière ; de son indépendance, de son salaire obtenu par ses propres moyens dépensé pour ses envies et ses besoins. antheia elle se sentait vivre et respirer (elle a la poitrine chaude) sans savoir dire si c'est les cocktails qu'elle a descendu toute la soirée ou une quiétude bien méritée. elle ne boit pas souvent, n'en a pas eu le droit pendant longtemps et est plus raisonnable qu'une majorité des gens (mais ce soir elle s'est dit qu'elle se laisserait charmer par le monde des grands)

alors elle rit antheia, elle a la voix qui porte comme rarement, le sourire brut comme un diamant, éclatant. ses yeux ne sont plus aussi vifs passées les heures et elle a tendance à poser sa tête contre sa voisine de tablée qui en rit, qui caresse ses cheveux - et ça comble un peu le creux. l'espace d'une soirée, elle sent ses démons lui échapper, fermer la porte derrière eux pour la laisser oublier et elle a l'impression que ses poumons se gonflent d'oxygène après un long moment d'apnée - c'est une euphorie, une ride qu'elle ne sait que trop apprécier (avec une certaine pureté) un goût de reviens-y qu'elle sait pourtant si bien contrôler. mais la ride elle doit aussi se terminer (sauf qu'elle est pas prête de rentrer seule) mieux vaut faire ça doucement, en toute sécurité. alors ses collègues, plus sobres, s'occupent de fouiller un peu sur son téléphone en suivant ses explications pour contacter la personne la plus récente à qui elle a parlé. on peut entendre son rire dans le fond, comme une gamine qui fait des bêtises. allô ? désolé de déranger, vous pensez que vous pourriez venir chercher antheia elle - an pose ce mojito t'as assez bu ! - elle est dans un sacré état ahah désolée du dérangement, j'vous fais suivre l'adresse du bar ok ? merci. c'est une simple demande sans trop attendre d'accord parce qu'il faut bien qu'on la récupère.

alors elle attend, quelqu'un restant avec elle pour contenir tout ce qu'elle sort et qui parfois s'embrouille un peu (elle a les pensées coupées en deux) suivi d'un rire pétillant sans qu'il n'y ait vraiment rien de marrant. et puis, finalement, on relève la tête de satisfaction quand elle a les yeux qui s'illuminent en reconnaissant une silhouette familière. elle le laisse s'approcher, se relevant uniquement pour finir aussitôt dans ses bras dans un éclat de rire (et si le ciel était couvert elle en a chassé tous les nuages) serrant de ses petits bras la carrure bien plus grande et imposante que la sienne seeeeth ! t'es venu me chercher ! t'es le meilleuuuur ! et elle relève la tête vers lui, ses cheveux d'habitude soignés légèrement décoiffés, le sourire solaire et ses fossettes si caractérielles ressortant autant que la plissure de ses yeux qui hurlent comme elle est contente de le voir ; ce soir est une nuit qu'elle est contente de passer.

(c) dez pour perfect pitch

Seth Nightingale
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Seth Nightingale
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Jeu 19 Mar - 22:24
l'odeur de la cigarette domine le salon, et ça fait grimacer seth, affalé sur son canapé. il tente de suivre le film affiché sur l'écran illuminant la pièce. il voit son frère aîné griller sa huitième clope – il exagère vraiment... pourquoi il écoute pas maman, lui ? quel dissident ; c'est pas bien compliqué de comprendre que la santé c'est sacré.
en parlant de ça, l'autre frère s'est endormi à poings fermés ; faut avouer qu'il n'a jamais été intéressé par les soirées cinéma dans le salon. les frères nightingale n'ont pas tous les mêmes intérêts. le cadet ronchonne parce que ça ne sent pas bon ; l'aîné lui ne fait que de râler parce qu'il trouve le film plat. quel beau moment en famille – y'en a eu des meilleurs. et seth il sait, c'est mieux quand sa mère est là.
il aimerait bien qu'un miracle puisse le sortir de là ; tant pis pour le long-métrage, il le verra une autre fois.
le grand gaillard se lève, un soupir profond s'extirpe de ses lèvres, suivi un râle rauque comme un grognement de fauve. il s'ennuie, alors qu'il veut bouger une dernière fois avant de s'mettre au lit. alors il sort dans le balcon pour prendre une bouffée d'air et écouter la musique des bars autour ; les étoiles brillent dans le néant – seth a envie d'écrire, là, c'est beaucoup trop inspirant.
mais une vibration dans sa poche l'interrompt. il sort alors le téléphone, surpris ; qui pourrait bien appeler à une heure pareille ? il voit bien le nom affiché sur son écran, et il déglutit, il se bloque un instant, manque même de balancer son appareil par terre. après avoir plaqué son mobile sur son oreille, il entend une voix inconnue. non ce n'est pas toi, antheia, mais au fond, il entend bien un rire familier ; le tien. c'est confus, il le sait, il hoche docilement la tête, et sans avoir eu le temps de répondre, l'appel se termine.
les informations se recollent logiquement dans sa tête, comme un puzzle ; mais ça prend du temps, il est pas très futé. mais maintenant il est surtout inquiet. putain. la panique se ressent dans tout son être, il en a des frissons. il rentre chez lui, réveillant avec fracas son grand frère qui dort ; l'autre lui a changé de chaîne, le film était bien trop chiant. j'reviens. ciao les nazes. balance-t-il, agressif, en claquant la porte. il dévale alors les escaliers, pressé – il a bien l'impression de devenir le héros d'un dessin animé.

après une course folle, la sueur glisse sur sa tempe, seth arrive enfin à l'adresse indiquée par message. le sens de l'orientation n'est pas non plus son fort, heureusement qu'il a un gps – vive la technologie.
il rentre dans le bar, la musique le met dans l'ambiance, mais tout autour de lui, c'est embarrassant. des gens le reconnaissent, d'autres non. il s'en fiche, il les ignore – le monde est d'venu transparent. y'a juste ton minois souriant qu'il aperçoit et il sourit jusqu'aux oreilles, même s'il a peur pour toi. il t'a jamais vu dans un tel état, t'es différente ; et cette facette-là, il l'ignorait complètement. toujours à votre service mad'moiselle. mais ses pommettes se colorent de rouge quand tu t'approches autant. il se recule par surprise, mais sa maladresse brusque risque bien te faire perdre l’équilibre. doucement, t'vas tomber ! et il choppe tes épaules avec ses grandes mains. vraiment an, qu'est-ce qui t'as pris d'boire autant ?? il dit ça, sans avoir l'air menaçant, c'est juste son cœur de grand protecteur qui parle pour lui.
en réalité, seth est heureux de te voir de si bonne humeur, ça lui met un certain baume au cœur ; mais il a un peu peur que tu fasses un malaise, trop d'alcool dans le sang, c'n'est pas bon – c'est comme du poison. il te ramène vers lui, comme un chevalier qui prend sous son aile une princesse. viens sortir prendre l'air ; t'en as besoin. il met de côté sa gêne, il met de côté la fatigue, il essaye de reprendre son calme ; la confusion est grande. il salue ensuite tes amis et t'accompagne à l'extérieur, les yeux rivés vers ton visage, et surtout tes mirettes qui sourient elles aussi. l'air vient calmer les bouffées de chaleur ; seth se sent déjà rassuré de sortir du bar.
t'as bu... combien d'verres ? ce n'est pas une leçon de moral qu'il veut te faire, il veut s'assurer que ce n'est rien de grave, que tu as juste besoin d'être surveillée, telle une enfant – quel gardien. il a juste peur que tu sois malade le lendemain. mais si ça arrive, il sera là.
Antheia Miller
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Ven 20 Mar - 1:51
elle a l'alcool dans le sang
les rires portés par le vent
ft. seth
si y'a quelque chose qui lui manque depuis qu'elle est partie, c'est d'avoir quelqu'un dans ses bras (elle le dira jamais tu sais) mais elle a beau être petite, maintenant qu'elle est seule elle trouve son lit si grand qu'elle pourrait s'y noyer. elle surmonte ça seule (comme le reste) parce qu'elle est trop abîmée pour laisser les autres venir l'y réconforter (elle est pas prête, elle se sent encore sale) personne les voit mais sur son corps elle, elle voit des traces dans le miroir au souvenir de ses mains (des photos qu'elle voulait pas prendre, de toutes ces fois où elle a dit non) mais où il a dit que si elle l'aimait, elle le ferait bien de toute façon. quand elle regarde son reflet et qu'elle sourit, elle a l'impression que son sourire chérubin n'est qu'une contrefaçon. elle te le dira pas (pas ce soir, ce soir elle va bien) mais des fois ça la rend malade et lui fait peur aussi parce que peu importe que ça soit une fille ou un garçon, elle a peur de se projeter dans une relation (alors elle y pense pas) elle se dit qu'avant de penser aux autres, pour le moment elle ferait mieux de penser à elle. mais la solitude elle l'oublie pas alors elle profite des gens (de ses amis, comme toi) pour un peu de contact même éphémère comme une assoiffée dans un désert (elle te le dira pas, mais elle en est désolée)

rien que le contact de tes mains sur ses épaules, elle a l'impression de se sentir revivre (elle se dit que plus que l'alcool, c'est ce genre de choses qui la rendent ivre) et elle peut pas s'empêcher de rire parce que t'as l'air d'un grand méchant mais elle, elle sait surtout que t'es un enfant et que tu t'inquiètes qu'il puisse lui arriver misère (mais tu sais seth) la misère elle est déjà derrière, à part lui y'a plus rien qui pourra la mettre à terre. elle prend un instant de réflexion pour penser à ta question qui lui paraît presque évidente bah, c'est vendredi et c'est amusant ! ah mais te mets pas à boire pour autant ! ou en tous cas pas sans moi, ça doit être marrant. quoi que non, l'alcool c'est pour les grands et peut-être qu'elle t'infantilise un peu, mais ça part d'un bon sentiment (parce que même si t'es un peu brute de décoffrage, elle te sait bien pur et innocent)

elle se laisse aller à tes côtés comme une habituée, s'autorise à glisser une main à ta taille pour s'accrocher parce que si c'était pas pour la main qui la retient elle serait sûrement en train de tanguer (le monde tourne mais ça le rend un peu plus supportable). elle se retourne vers ses collègues en agitant sa main, leur disant au revoir avant de se laisser entraîner dehors et la brise lui arrache un soupire de bien-être et de confort. elle a l'alcool qui chauffe ses joues et le reste de son corps, alors elle s'éloigne juste d'un pas pour enlever son gilet qu'elle garde dans sa main, ses épaules nues appréciant le vent qui vient les caresser, l'autre cherchant à compter les verres qu'elle a vu défiler. et elle essaye vraiment, j'te jure, mais ça s'arrête à trois parce qu'après elle serait capable d'y mélanger l'alphabet un, deux... trois... elle fronce les sourcils, incertaine et finit par se dédouaner pour ma défense, c'était vachement traître, y'avait pas besoin de beaucoup pour me coucher elle rit, c'est un éclat sonore et cristallin alors qu'elle va ensuite chercher ta main, faisant quelques pas pour se dégourdir en t'entraînant doucement mais j'me sens bien ! et maintenant que t'es là, c'est encore mieux. ses yeux admirent la rue éclairée par les lumières nocturnes, les gens qui vivent leur vie sans leur prêter attention et le silence qui les entoure dès qu'ils s'éloignent des bars - un sourire doux aux lèvres et les cheveux qui s'envolent un peu au vent. elle est douce, comme ça, plus vive et plus vraie (et peut-être qu'elle serait tout le temps comme ça si elle l'avait jamais rencontré) elle t'emporte avec elle, en marche vers sa maison, vos doigts qu'elle entrelace en riant à la différence de taille qu'elle fait remarquer juste en les relevant assez on dirait ces scènes dans les films où les héros s'enfuient en courant dramatiquement ahah ! et elle sait pas pour son histoire, parce qu'elle se voit figurante dans un grand monde d'étoiles, vulgaire passante, mais même ivre elle peut pas s'empêcher de voir le brun pour ce qu'il est - une véritable étoile filante.
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Seth Nightingale
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Lun 23 Mar - 1:22
d'ordinaire, quand il se balade, il a les mains dans les poches ; il a les traits de son visage crispés comme s'il était prêt à bondir sur n'importe quoi ; les sourcils froncés jusqu'à en ressortir toutes les vilaines pliures de son front ; les yeux noirs sans humidité qui tirent des balles réelles. seth a cette étiquette bien précise collée en plein milieu de sa tronche, et elle s'envole aussitôt dès qu'il se retrouve à tes côtés.
son âme d'enfant reprend le dessus, et ce n'est pas uniquement parce que tu es son aînée, c'est peut-être parce qu'il ne veut pas te montrer ce visage un peu trop vaurien, quand il s'y met, quand il veut faire le dur devant tout le monde ; sa sauvagerie cache d'la sensibilité, et ça tu le sais, depuis quelques temps déjà.
le grand sent son cœur galoper dans sa poitrine. y'a une certaine innocence qui dégage de toi – il ne saurait pas l'expliquer – surtout quand tu te mets à compter, et seth ne peut pas s'empêcher d'éclater de rire face à cette adorable tentative. heureusement que toi aussi, l'euphorie te sied à merveille. c'est rassurant ; son myocarde bat en rythme – parce qu'il ne s'attendait pas que tu lui balances de tels mots. c'est comme s'il prenait conscience qu'il vient davantage éclairer ta soirée. c'n'est même plus un compliment à ce stade, c'est bien au delà – et ça le touche beaucoup trop. tellement qu'il baisse machinalement la tête pour dissimuler cet excès de rougeur de nouveau présent sur son faciès.
finalement il a encaissé ta douceur, il peut enfin t'affirmer sans en avoir honte : j'dois t'remercier an ; tu m'as sauvé d'une soirée méga ennuyeuse avec mes frangins...
ses dents se dévoilent dans son sourire ; tu sais celui qu'il fait tout le temps là, celui qui le rend encore plus con que d'habitude, mais c'est ce sourire certainement le plus sincère, parce que ses yeux eux aussi se ferment presque ; eux aussi ils démontrent toute la joie de ce moment.
vraiment, il aimerait bien que des instants comme ça, il y en ait plus souvent. il y songe parfois dans son balcon quand il regarde la lune, les étoiles qui couvrent le ciel nocturne ; et ça lui donne envie de raconter ce genre de sentiments paisibles dans des nouvelles paroles.
il oublie presque qu'il y a ta petite main dans la sienne tellement qu'elle est discrète, qu'elle ne prend pas de place. ses mirettes sombres récupèrent leur éclat quand tu lui confies ceci ; ouais, il imagine bien ce genre de scène-là, elles ont bien le don de le faire rêver. il aimerait bien courir avec toi, peut-être que t'as l'énergie nécessaire. lui, il en a toujours en stock.
t'veux essayer ?? et il te montre sa malice immature sur ses lippes tordues. de courir jusqu'à c'qu'on a plus de souffle ? c'est un peu mentir pour lui, car il pourrait atteindre ta demeure sans s'épuiser. où j'te porte sur mon dos en courant ? et il vient à l'instant de le pointer avec son index – il est sérieux. tout ça en riant d'bon cœur... il en rit déjà, c'est un gamin qui ne s'arrêtera jamais avec toi.
Antheia Miller
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Lun 23 Mar - 3:32
elle a l'alcool dans le sang
les rires portés par le vent
ft. seth
une chose qu'elle aime chez toi, c'est le fait de pouvoir tout lire sur ton visage. peut-être qu'elle en comprend pas la signification, mais c'est comme un livre ouvert et ça la change. elle est fatiguée de toujours douter de tout et tout le monde (sans jamais leur en vouloir) c'est juste un réflexe qui a la vie dure, à force de rien vouloir faire de travers, de peur d'entendre la pluie et que se mette à gronder le tonnerre. c'était une menace constante au dessus de sa tête et elle a cru que le ciel allait finir par s'effondrer avec tous ces nuages mais toi ; toi elle sait que les nuages passent, que le soleil brille et rayonne et que les oiseaux chantent, que parfois l'automne t'effleure et te guette, que l'été te frappe de ses chaleurs et ses éclairs, le tout d'une puissante honnêteté, et elle ne cessera jamais d'aimer voir tes saisons changer. là, depuis son nuage ivre, elle observe sur tes joues les champs de coquelicots courir et fleurir, ronger ta peau d'une couleur vive qui accentue son sourire. elle trouve ça joli. elle te le dira pas ça non plus, elle le gardera égoïstement pour elle (elle est comme ça, des fois) mais c'est comme ça souvent qu'elle te trouve le plus attachant. à ton service ! toujours là pour te sauver de l'ennuie ! et elle prend une pose solennelle, au garde-à-vous, sans pouvoir vraiment se prendre au sérieux très longtemps.

pourtant y'a un soupire qui quitte ses lèvres, pensif - le genre qu'elle retient habituellement, qui ne passe pas l'état de pensées je me demande comment c'est d'avoir des frères et sœurs. et sûrement qu'elle a jamais évoqué ce genre de choses et que t'en savais rien ; elle est comme ça antheia, elle prend tout à bras ouverts et donne tant mais ne dit jamais rien. elle garde tout secrètement (ses parents, ses racines, ses écoles, ses cauchemars et tout ce qu'elle était avant) avant de venir, avant de partir. avant d'être à tes côtés - elle se dit que c'est pas important, pas intéressant et elle fait souvent comprendre d'un sourire doux qu'il n'y a rien à creuser. elle a trop de squelettes dans son placards pour tous les enterrer.

mais elle oublie un peu les amas d'os à même la terre en voyant ton sourire (ah) elle a la poitrine légère, d'un coup, ça chasse les images de sa maison, de ses parents (ils lui manquent tant, s'ils savaient) ça chasse la culpabilité et les regrets. c'est une étincelle au fond de sa nuit noire et elle arrive même pas à t'en remercier. elle te regarde, les yeux admiratifs ; si elle avait été douée en dessin, elle aurait voulu pouvoir te peindre pour jamais oublier mais elle se contente de graver l'image dans son esprit embrouillé et ça sort, à plat, sans le moindre ricochet t'es vachement beau quand tu souris, tu sais, tu devrais continuer oh elle contrôle pas tout, la pauvre, normalement elle a quelques freins mais ses pensées sortent de sa bouche sans qu'elle puisse les contrôler (et encore un rire qui s'échappe à la volée) embrassant ses aveux dont elle n'arrive pas à s'embarrasser.

ta proposition éclaircit son visage, l'illumine comme une veillée de noël avant qu'elle ne jure à l'injustice j'peux pas courir à côté de toi, il m'faut trois enjambées pour en faire une des tiennes c'est pas juste. par contre grave ! vas-y porte-moi ! et elle aussi elle est sérieuse - elle aurait refusé normalement ; poliment, calmement, d'un sourire gracieux (trop soucieuse que tu te rendes compte de son poids anormalement léger, que tu en viennes à comprendre qu'elle n'est pas frêle et fragile ; qu'elle est déjà cassée) mais là elle s'en fiche, elle a tout jeté. elle ne veut que grimper sur ton dos et franchir monts et marées, partir en quête d'aventures dans un éclat de rire, le baume au coeur - alors elle remet son gilet, dégage ses épaules de ses cheveux si doux même décoiffés ; un air de défi dans les yeux si t'y arrives en moins de trente minutes, j'te fais un chocolat et j'ai du gâteau que j'ai fais hier au frigo. tu peux tout manger. deal ?

elle sait déjà que tu vas gagner.
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Seth Nightingale
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Mer 25 Mar - 1:38
c'est avec évidence que tu le sauves de l'ennui ; et même avec toi, quand seth fait des trucs qui pourraient le lasser, il sait les apprécier sans soucis. c'est comme si tu guérissais toutes les mauvaises choses de sa vie ; c'est comme si tu purifiais ses problèmes – il cache vraiment ses crocs à tes côtés. mais peut-être qu'un jour il devra bien les montrer, c'est possible – certainement pour te protéger. parce qu'il n'a pas envie de te voir triste ; il rêve surtout de tes risettes et de tes fossettes craquantes qui creusent tes joues avec un certain charme singulier. il veut pouvoir profiter de ta lumière, de cette aura – tu sais peut-être pas –, celle qui fait de toi cette fille d'un soleil d'été. un bref soupir sort de sa bouche grande ouverte, c'est comme s'il allait gueuler encore une fois, mais c'est parce qu'il repense justement à ses demi-frères. bien sûr qu'il les aime, et tu as l'air curieuse à ce sujet.
hmm... il songe un peu en essayant de pas te dire des bêtises. c'est plutôt fun d'avoir des frères aînés ; 'fin, uniquement quand ils m'cassent pas les cou-... euh... les pieds. seth cligne des yeux, confus. pour la première fois, il cherche ses mots, il essaye de pas trop être familier – surtout vulgaire. peut-être qu'il veut un peu changer pour toi, pour ne pas que tu sois outrée – qu'est-ce que tu penserais de lui s'il balance des propos injurieux ? il ne le sait pas, il a un peu peur, il veut effacer la violence de son être (il ne veut pas être comme lui). bien sûr, lui ne va te révéler la vérité sur sa famille, par pour l'instant – il n'est pas prêt. un jour peut-être, quand il se sera apaisé, quand il se sera entièrement métamorphosé à tes côtés.
ses lèvres courbés jusqu'aux oreilles se tordent soudainement ; parce que seth a entendu le fond de ta pensée, peut-être qu'il n'aurait pas dû. mais c'est bien sorti de tes lippes – celles qu'il commence à fixer, l'air idiot. b-beau ? sa grande main vient dissimuler son visage qui n'est plus hâlé, mais de nouveau teinté de couleurs chaudes. mais. ça veut dire que j'le suis uniquement quand j'souris ? et son cœur est piégé dans les montagnes russes des émotions. il rit alors, avec éclat, mais c'est certainement l'euphorie de cette soirée qui revient. après tout, il est beau ainsi, et c'est toi qui vient de le dire – son cœur le retient.
seth est revenu un enfant, et davantage quand tu approuves sa proposition ; c'est comme si tu avais enclenché ses dernières forces de la journée.
deal. t'auras même pas le temps d'vérifier l'heure qu'on s'ra déjà arrivés chez toi- il montre bien ses dents éclatantes en acceptant ce défi ; rien ne l'arrête, aucun obstacle. alors il se met accroupi devant toi pour que tu puisses t'installer sur son dos, et te reposer sur ses larges épaules. tu dois certainement faire presque la moitié de son poids parce qu'il a vraiment l'impression d'avoir un petit sac de plume sur les épaules.
EN AVANT !! c'est hurlé comme un cri d'guerre, parce qu'il veut vraiment jouer le jeu jusqu'au bout, et te montrer que c'est un grand garçon. alors il court, sans s'arrêter, il profite de l'air froid qui frappe son visage, ce vent qui lui donne l'impression de s'envoler ; c'est comme si tu étais ses ailes désormais – sa seule source d'énergie.
il semble guidé par la seule ambition de te faire rire de ce soir, parce qu'il aime bien cette sensation-là qui anime son corps et son âme. c'est un bien-être fou qui lui offre toute l'énergie nécessaire pour accomplir les quêtes les plus improbables – la tienne d'ailleurs ne semble pas impossible. rien n'est impossible quand il est avec toi ; c'est c'qu'il se dit, quand il arpente rapidement les rues, le souffle constant, la goutte sur le front et les mains qui soutiennent fermement tes jambes pour ne pas que tu tombes. c'est certainement l'activité la plus intense de sa journée – peut-être même de sa semaine.

okay, ce con a totalement oublié où tu demeures. il n'a fait que de te poser des questions tout au long de cette course folle ; aussi, il n'a fait que de rougir en t'entendent rire dans ses tympans sensibles. puis ton parfum n'a fait qu'empirer la difficulté – c'est comme si un rien de toi le perturbait. le souffle court, il te repose délicatement à terre, comme une princesse, mais prend aussitôt ses distances ; il doit certainement suinter, et l'odeur ne doit pas être très agréable – chacun ses préoccupations. alors ?? j'ai... il retrouve son oxygène. ...réussi ou pas ? son dos se courbe en arrière, il s'étire, puis fait craquer sa nuque ; ses paupières s'ouvrent enfin pour observer ton minois. mais il ne sait pas pourquoi, il n'attend pas spécialement de réponse pour ça, maintenant.
finalement, il se rappelle pourquoi il est ici, avec toi : parce qu'il doit veiller sur toi, antheia. toi, sous l'emprise de l'ivresse, toi contrôlée par les rayons du soleil, couché depuis si longtemps.
hey... dis-moi, ça va mieux j'espère ? il veut être rassuré, et il l'a demandé d'un ton un peu trop doux malgré sa voix rauque – c'est assez impressionnant quand ça lui arrive.
c'est même troublant.
Antheia Miller
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Mer 25 Mar - 6:39
elle a l'alcool dans le sang
les rires portés par le vent
ft. seth
même ivre, elle encre dans son encéphale les informations que tu lui donnes, avide d'en savoir toujours plus sans jamais oser trop demander - elle voudrait pas que ça se retourne contre elle. alors elle garde juste chaque petite information qu'elle récolte comme un bien précieux qu'elle garde jalousement, y repense régulièrement et les prend en compte (ce que t'aimes, c'que t'aimes pas, qu'elle fasse pas de faux pas)

et quand tu ris elle rit aussi et elle voudrait te dire que non, c'est pas vrai, que t'es toujours aussi beau qu'un paysage d'été. elle voudrait te dire qu'elle a l'impression que t'es une porte ouverte, toujours prête à l'accueillir et que ça lui fait drôlement plaisir mais qu'elle ne viendra jamais s'imposer. elle peut pas s'empêcher de se dire qu'à ton âge, avec ton métier, avec ta famille, t'as d'autres trucs à faire ; qu'il vaut mieux que tu vives ta jeunesse plutôt que tu ne doives porter aussi ses boulets et panser ses plaies. alors elle rit, simplement - parce que c'est beaucoup plus facile à faire que de vider ses sentiments à tes pieds. et elle a trop bu pour arriver à tout formuler correctement sans s'emmêler.

c'est bête à dire mais c'est la première fois que quelqu'un la porte sur son dos comme ça (son père la portait toujours dans ses bras) et elle se rend compte que votre différence de taille est vraiment grande quand elle voit le sol si loin - elle s'accroche à tes épaules, pose aussi peut-être parfois son visage dans tes cheveux et ris comme un feu d'artifice. elle se sent tellement libre avec toi - elle a l'impression que plus rien n'importe et pourtant sent encore tous ses poids ; elle a juste cette sensation réconfortante que soudainement tout est plus simple à supporter et ça lui redonne un peu de courage pour tout avouer.

quand ses pieds retouchent le sol, y'a comme une pointe de déception qui la déboussole ; elle était bien contre toi, ça lui fait tout drôle que tu t'éloignes d'un pas. elle a mal aux joues à force de rire ; elle va s'en péter les zygomatiques à force, parce que peut-être qu'un autre lui échappe quand tu cherches à reprendre ton souffle. elle regarde sa montre pour vérifier, un sourire doux placardé sur ses lèvres, elle arrive pas à le retirer ni à éteindre les étoiles dans ses jolis yeux foncés ouep ! moins de trente minutes. ouah, j'vais te demander de me ramener du boulot, ça ira plus vite que de rentrer à pieds ahah !

elle cherche ses clefs, laissant un petit sifflement de satisfaction lui échapper quand elle les sort de sa poche arrière, relevant soudainement la tête à ta question. ton intonation l'a prise de court et elle n'arrive pas à le cacher (y'a son cœur qui a cru apercevoir par la fenêtre un rayon de soleil, une intonation familière à laquelle elle avait encore droit il y a quelques années de ça - mais c'est très loin, et c'était pas toi) soudainement, elle saurait pas dire si elle a trop bu ou si c'était pas assez. y'a un nuage devant les étoiles (et c'est rare) mais elle se rattrape avec une demi-vérité oui ! j'ai clairement besoin de m'asseoir et d'un verre d'eau mais ça devrait aller. je dirais pas non à mon pyjama non plus. tu viens ?

ses pieds se détournent, s'échappent de la conversation pour la porte, te laissant entrer après elle. elle referme et se débarrasse de ses baskets qu'elle laisse dans l'entrée, allume les lumières (y compris la guirlande au dessus du canapé) et c'est toujours aussi vide chez elle, aussi dépersonnalisé. y'a des plantes un peu partout, et de quoi cuisiner - mais c'est à se demander si c'est réellement habité. ses clefs finissent sur le plan de travail avec son portefeuille, ses mains s'occupant rapidement de prendre un verre d'eau qu'elle descend, un soupire retentissant suivant sa fin aah... ça fait du bien. j'vais aller me changer, tu peux prendre le gâteau dans le frigo, faudra juste que je déplie le clic-clac et on pourra se mettre un film après. elle se retourne vers toi - l'idée que tu ne rentres chez toi ne lui a même pas traversé l'esprit vue l'heure et d'ailleurs elle ajoute en toute innocence j'ai pas de vêtements à te prêter pour dormir par contre, désolée. dure vie, pas vrai.
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Seth Nightingale
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Jeu 26 Mar - 18:56
sans surprise, seth a cette étrange habitude de porter des personnes sur son dos ; sa mère adorée, par exemple, ou même son frère âgé de trois ans de plus, qui – ironiquement – fait vraiment une tête de moins que lui. maintenant, c'est à ton tour, et c'est comme s'il servait de moyen de locomotion à toutes les personnes qui lui sont précieuses. c'est vrai qu'avec toi, il a pris plus de risque, il a couru sans prendre de pause ; il aurait pu tomber et te faire vraiment mal. mais finalement, tout s'est bien passé – c'est comme si la chance était tombé sur vous. et tu sais an, ce soir-là, il s'est senti plus libre qu'avant. bon, okay, peut-être que maintenant, il est beaucoup plus épuisé que d'habitude – après tout, il a mis tout c'qu'il pouvait pour répondre à tes attentes.
sa poitrine gonflent à chaque inspiration, c'est comme si l'air lui manquait ; mais il y a toujours un challenge à accomplir de respirer calmement près de toi. le dos de sa main se colle contre tout son visage, son front, ses yeux, puis sa bouche. le voilà, immature encore, entrain de secouer son t-shirt légèrement trempé pour s'faire de l'air. un vrai spectacle d'indécence devant tes mirettes pures. il finit par se courber vers toi, désolé par son comportement. puis quand il t'entend annoncer les résultats du défi que tu as lancé, il ne peut s'empêcher d'avoir ce sourire niais brodé sur ses lèvres. c'est fou comme un rien peut lui faire du bien. surtout quand t'es vraiment déterminée à montrer ta bienveillance même en étant bercée par cette douce ivresse.
tant mieux !! balance-t-il comme s'il disait une insulte traditionnelle alors qu'il est juste heureux de te savoir en bonne santé.
hésitant, il entre dans ton petit nid ; il aime pas déranger les autres, et encore moins toi. entrer dans un endroit privé, c'est comme s'il allait s'aventurer dans l'inconnu. il regarde autour de lui comme s'il se retrouvait dans un carrousel de curiosité, et ça le pousserait vraiment à tout toucher, voire à tout casser avec maladresse. mais sa prudence lui demande de remettre sagement ses mains de les poches pour t'observer boire d'une traite ce verre d'eau. il en voudrait aussi, mais c'qu'il voudrait encore plus c'est de dévorer quelque chose. heureusement que tu lui rappelles sa récompense. ravi, il fourre son nez dans le réfrigérateur pour y découvrir un gâteau appétissant, à s'en mordre la lèvre inférieure d'envie.
l'assiette en main, il se retourne ensuite vers toi, l'air un instant sage, puis stupéfait par la décision que tu as prise : celle qu'il reste dormir ici. mais... la confusion se lit sur son visage et malgré cette bourrasque d'émotions paradoxales, il maintient toujours ton gâteau entre ses doigts. mais... mais- j'peux... j'peux rentrer tout seul, t'sais, j'suis... j'suis assez grand pour rentrer, même à une heure pareille. clairement non, c'est encore un gamin, même à dix-neuf ans, même du haut de son un mètre quatre-vingt-huit, et même s'il est un minimum autonome, même s'il sait se défendre, c'est jamais une bonne idée de rentrer quand la pénombre domine les quartiers. an, j'peux pas accepter ça !! puis t'es... t'es... t'es... une fille, et lui un gars.
mais seth n'arrive pas à dire la suite de sa phrase, il ferme juste sa gueule, pince ses lippes en les dissimulant, c'est comme si l'enfant en lui revenait prendre le dessus pour que tu puisses insister qu'il reste. il s'assoit alors par terre – il est sauvage, tu sais –, puis attrape le mets sucré dans sa grande main pour le croquer. hmmmm !! les joues rondes comme celle d'un rongeur, il lève la tête devant toi, une nuée d'étoiles plein les yeux. il aimerait te dire à quel point c'est exquis, mais maman lui a appris que c'était pas très poli d'parler la bouche pleine devant une demoiselle. il avale alors sa première bouchée, enfantin. putain an, c'est une tuerie !! tu m'en referas un ?? dans son nuage de p'tit plaisir innocent, il déguste ton gâteau, limite les larmes aux yeux. mais sa vitesse d'ingurgitation est impressionnante, alors il a déjà terminé, beaucoup trop animé par l'énergie qu'il lui reste.
de nouveau au taquet, seth saute pour se relever, et t'observer déplier le clic-clac. il se sent plutôt inutile, mais il a vraiment peur de t'aider, et que tu te retrouves engloutie entre les deux matelas, tellement sa force est incontrôlable. intrigué, il se penche vers toi, limite s'accroupi, pour arriver à ta taille. tu... tu vas mettre quoi comme film ?
peut-être qu'il pourra enfin voir un film ce soir, sans problème, même s'il est tard ; et t'es vraiment d'une meilleure compagnie que ses frères. il est certain qu'il pourra apprécier cet instant. quel rêve... il en rougit encore, ce mioche.
Antheia Miller
SIRIUS COOPERATIVE
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Date d'inscription : 16/03/2020


Lun 6 Avr - 11:53
elle a l'alcool dans le sang
les rires portés par le vent
ft. seth
y'a quelque chose qui la rassure d'avoir quelqu'un chez elle. une présence familière, un autre battement de cœur, une respiration de plus - ça comble l'espace et le silence de ces murs qui lui restent malgré les mois étrangers et la solitude qui ne semble pas la quitter. sûrement que si c'était une autre soirée, un peu moins alcoolisée, elle ne t'aurait pas imposé ses envies (son souhait) dont elle a un peu honte ; mais elle aimerait bien que tu restes à ses côtés. y'a pas d'âge pour faire preuve de prudence, seth. la nuit ça reste dangereux alors je préfère te garder ici, ok ? tu peux envoyer un message à ta famille au pire pour les prévenir que t'as pas été kidnappé ahah. et j'suis quoi ? majeure et vaccinée ? je sais. un sourire vient remonter ses lèvres - rare, elle ne montre pas souvent son égoïsme, cette pointe d'arrogance sur ses lippes rosées. un sarcasme qui ne lui vient pas souvent et qu'elle sait toujours effacer, mais pas ce soir. ce soir, elle prend ses libertés.

comme toi, d'ailleurs - elle t'aurait bien dit de prendre une chaise, mais elle a pas la foi de te reprendre quand elle voit comme tu apprécies sa cuisine. ça lui fait plaisir (faut dire qu'elle a eu quelques années pour s'entraîner) mais si avant elle aimait pas ça plus que ça, depuis qu'elle est ici, c'est un peu comme redécouvrir tout ce qu'elle pensait connaître. et des gâteaux elle en fera autant que tu voudras - ou autre chose, d'ailleurs. si t'es sage et que t'es un bon garçon. elle rit, te taquine gentiment j'plaisante. y'a pas de soucis, hésite pas à demander, j'cuisinerai c'que tu voudras. et laisse moi savoir si y'a des trucs que t'aimes pas à l'avance. c'est drôle, quand même. l'espace d'un instant, la pensée la traverse qu'elle nourrit beaucoup des personnes autour d'elle. elle s'en plaint pas, ça lui donne l'impression d'être utile et même si c'est un peu de travers comme ressenti, ça lui va aussi. elle se détourne de toi, s'occupe de votre lit de fortune (le sien, tous les soirs) parce qu'y'a pas de chambre, juste l'entrée, la salle d'eau et la cuisine-salon qui lui sert aussi de chambre. elle est habituée à plus grand mais ça lui va aussi. elle est pas très regardante, même si elle aurait aimé pouvoir caser un piano quelque part. tant pis. à défaut, son violon est bien caché, rangé dans une armoire. elle relève la tête vers toi, un sourire amusé aux lèvres de voir tes contorsions - elle est petite mais ça l'a jamais vraiment gênée. alors doucement elle en profite, pose une main dans tes cheveux pour y laisser quelques caresses. y'a un nouveau remake de pokémon qui est sorti. si ça te gêne pas, ça fait un moment que j'veux le regarder. sinon on peut mettre autre chose si tu préfères. tu peux t'installer d'ailleurs, j'vais aller me changer.

ceci-dit, elle s'écarte, attrape rapidement dans sa penderie des vêtements plus confortables et te laisse un instant seul, au milieu de ses affaires éparpillées sur la table basse ; son ordinateur portable en fait parti, l'écran encore éteint mais ouvert, une paire de lunettes, gisant sur des papiers de toutes sortes (listes diverses et variées, prospectus récupérés) quelques stylos et un cahier qui traîne avec des feuilles détachées qui en dépassent. elle, elle profite d'être dans sa salle de bain pour se passer de l'eau sur le visage - c'est pas comme si elle était maquillée et pour brosser ses cheveux, retournant assez vite à tes côtés, en pyjama ; simple short et t-shirt décontracté alors qu'elle monte sur le clic-clac, attrapant son ordinateur après avoir mis ses lunettes sur son nez, souriante et contente d'être enfin posée alors, un film on a dit. ah, j'espère que t'es pas trop fatigué en vrai, il est tard j'ai même pas fait gaffe ahah.
(c) dez pour perfect pitch

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