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au coin du monde + ft. zephyr
Antheia Miller
SIRIUS COOPERATIVE
Antheia Miller
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Mer 18 Mar - 4:25
musique
blessure à fleur de peau
qu'elle fait fleurir en quelques mots
ft. zephyr
le soleil de fin d'après-midi tape contre les carreaux, traverse les rideaux et joue de sa teinte incendie pour brûler la pièce de ses couleurs. les feuilles des plantes qui inondent la pièce de verdure semblent briller, par terre, sur les étagères et à côté, quelques livres et feuilles ci et là éparpillés. ses pieds dansent et esquivent sur le rythme de la musique qui résonne entre les murs les débris qui jonchent son parquet ; elle a les cheveux attachés qui fouettent doucement le creux de ses omoplates, elle a le cœur qui bat, qui s'éclate. ça lui semble incongru, indécent (et pourtant vivifiant) de baigner dans la douceur du soleil tout en s'amusant. antheia elle brille, elle a l'impression d'être une enfant, du haut de ses vingt-deux ans.
(elle a l'impression qu'apprendre à marcher,
ça se fait maintenant)

y'a dans l'air une légère odeur de chocolat, pendant qu'elle ramasse son bordel, le jette dans un coin pour que personne n'y voit rien en ajustant son châle sur ses épaules encore trop dessinées (ça évite aux gens de les regarder) ça lui évite d'y repenser. elle nage dans le t-shirt flottant qui la fait ressembler à un drapeau et ses jambes sont couvertes, malgré la température agréable, par des collants opaques (elle en profite pour déraper et glisser dans sa marche, un gloussement mutin aux lèvres)

l'endroit est chaleureux mais malgré la musique elle le trouve un peu vide et (silencieux) y'a que sa voix et la musique en écho et parfois ça la rend un peu dingo - depuis qu'elle est partie de sa caverne pour son nid d'oiseau, elle a la solitude dans la peau. ça la tue parfois plus que les cauchemars (la terreur d'trouver quelqu'un dans le placard) ou que les souvenirs vivides parce qu'on peut rationaliser sa peur, mais sa solitude la retrouve chaque soir après avoir tourné les clefs. alors elle comble le vide (elle a compris que c'était normal, que c'était humain) qu'avoir quelqu'un chez soi, ça fait du bien. elle se complaît dans la présence d'autrui, ça rend les choses plus faciles - la nourriture rentre mieux et les rires sortent plus forts, plus vrais (et elle elle se sent un peu plus exister) alors encore une fois, en cette fin d'après-midi
elle ouvre la porte
elle ouvre son cœur
elle accueille d'un sourire parce que le courant d'air que ça a fait a déjà emporté tous ses soucis et elle a la voix qui chante par dessus les notes - familière, douce comme une caresse. zephyr ! et coucou toi son regard se porte sur le félin qui l'accompagne, ses yeux légèrement plissés par la joie et la légère fossette au coin de ses joues ressortant malgré elle entrez, entrez ! mettez-vous à l'aise ! elle referme, laisse le tintement des clefs s'entrechoquer en le rejoignant dans la salle à manger j'ai essayé une nouvelle recette de cookies - végétariens, bien sûr - c'est presque prêt ! on va pouvoir les essayer ensemble. comment ça va toi sinon ?
(c) dez pour perfect pitch

Zephyr Flowers
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Jeu 19 Mar - 2:45
seize heures passées, zephyr a croqué dans une pomme – quel exploit. le sucre lui a redonné un certain appétit, pas énorme, mais suffisant pour l'instant. chaque chose en son temps. il le sait, il le peut, avec un peu d'effort, il saura ne plus mettre sa santé en danger.
et le meilleur moyen, pour que ça fonctionne, est de te rendre visite, ô antheia, si belle au naturel, l'amie qui lui redonne le plaisir de se nourrir – quel est ton secret ? maintenant, zephyr sait où il peut aller pour aller manger. et tu n'es pas la seule à t'inquiéter autant pour sa mauvaise alimentation, pourtant zephyr sait qu'il peut te faire confiance ; il sait que tu ne veux que son bien et ta douceur solaire lui donne envie de se relever et d'arrêter de faire toujours les mêmes conneries.
quelques instants devant la glace, il trace un trait de ligneur parfait sur sa paupière, puis un autre, totalement symétrique – ce maquillage est sobre, mais fantastique. il se met un nœud dans les cheveux, enfile sa plus belle chemise, puis accourt vers ses petits anges. lequel des cinq chats choisira-t-il ? nono, la petite sacrée de birmanie semble un peu contrariée que son maître se prépare encore pour s'en aller ; ses petits yeux luisants semblent lui réclamer encore de l'attention, alors le blond comprend ce qu'il doit faire. c'est bon nono, j'ai compris... un murmure adorable pour rassurer la minette, il l'attrape avec délicatesse pour la prendre dans ses bras et ses doigts se plongent dans son doux pelage. je vais t'emmener, d'accord ? son nez se colle contre le museau de la petite nono ; une risette résonne quand il sent le bout de sa langue lui lécher timidement, puis l'animal susure un miaulement beaucoup trop craquant.
c'est bon, c'est elle qu'il a choisi, et cette docile créature rentre facilement dans son sac à hublot. zephyr le porte alors sur son dos : c'est l'heure d'aller se promener.
ses pas s'avancent en rythme, un écouteur dans son oreille droite, il profite du temps, des derniers rayons du soleil qui s'adoucissent – le ciel est trop beau pour être ignoré. sortir de chez lui est une habitude, il aime profiter de l'air frais, du temps, peu importe comment il est, il trouve même de la beauté aux orages et tempêtes. zeph n'est pas difficile, sa notion d’esthétisme est même juste trop ouverte. aller rendre visite à quelqu'un, auquel il tient, réchauffe son cœur, apaise son âme.
la petite boule de poil dans son dos regarde dans la petite fenêtre en forme de bulle ; elle semble perdue, mais curieuse en même temps ; elle caquette à la vue des oiseaux qui dansent dans le ciel.
il arrive enfin, et sonne délicatement à ta porte. il prend ensuite dans ses bras le sac du chat qui attend patiemment que tu ouvres. et te voilà enfin, devant ses yeux, les lèvres étirées et dévoilant tes fossettes charmantes. salut an, tu es ravissante ! c'est sincère. je te présente la petite nono. après avoir relevé le sac de la minette pour te la montrer, il t'offre un sourire tendre qu'il a l'habitude de donner généreusement pour affirmer sa sympathie ; bien sûr, avec toi, il se sent bien, avec toi, il a l'impression qu'il pourrait affronter la solitude ; celle qui lui prend tout – surtout son courage et sa liberté.
merci de nous accueillir. zephyr entre dans ta demeure, encore un peu hésitant, sa timidité le rend tellement attendrissant. il hume l'odeur de tes cookies qu'il sent jusqu'ici, tout en appréciant le doux carillon des clés qui se rencontrent. sa tête se tourne vers toi, avec toujours cette aura lumineuse. une recette végétarienne ? il ramène une mèche blonde derrière son oreille. c'est super ! en tout cas, ça sent vraiment bon. il rit de sa voix grave ; l'angelot sait apprécier les petites choses.
il ouvre alors le panier de sa belle créature et là voilà déjà prise de curiosité. ses pattes la guident dans ce foyer qui n'est pas le sien.
je suis content d'être ici. confie t-il avec honnêteté. je retrouve toujours l'appétit grâce à toi.
Antheia Miller
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Sam 21 Mar - 4:01
musique
blessure à fleur de peau
qu'elle fait fleurir en quelques mots
ft. zephyr
elle a toujours trouvé quelque chose de réconfortant chez les animaux - elle ne saurait dire quoi, n'a jamais eu l'occasion d'en avoir chez elle et ne s'estime pas capable d'en prendre soin, mais elle adore profiter de leur présence dès qu'elle le peut (même si elle ramasserait tous ceux qu'elle trouverait dans un carton, comme dans ces scènes d'anime où souvent il pleut). elle aime pouvoir entendre les sons d'une vie, humaine ou animale entre les murs qu'elle habite, partager une présence - peut-être y trouve-t-elle un certain (ré)confort. elle ne saurait trop dire.

ton compliment lui va droit au coeur (ça se voit, elle regarde ailleurs) elle est un peu gênée, son rire sort embarrassé de ses lèvres qu'elle cache ahah merci ! toi aussi, comme toujours. j'adore ton eyeliner, t'es vraiment bon avec le maquillage ! elle, elle ne s'en est jamais trop servie - elle n'estime pas qu'il y ait besoin de ça quand on ramasse des ordures ou qu'on nettoie les sols, elle aime bien le confort de ses habits (dont elle manque) elle n'a jamais pris trop le temps d'en accumuler depuis qu'elle est arrivée. elle porte toujours les mêmes, en boucle, sans trop varier. tu vois, elle a un peu peur de s'encombrer. elle a peur d'être sur le qui-vive et de peut-être devoir s'en aller (elle n'a pas trop l'esprit tranquille encore) mais elle se dit et se promet que ça va aller. enchantée nono. et t'inquiètes c'est pas grand chose ! fais comme chez toi, comme d'hab. et tu sais, zephyr, les gens comme toi elle peut pas s'empêcher de les admirer. elle trouve que vous avez un truc, que vous brillez. elle vous trouve resplendissants (et c'est peut-être encore plus vrai quand le soleil inonde la pièce et donne à tes cheveux des reflets de printemps) alors doucement, après tes aveux qui lui font franchement chaud au cœur, elle vient t'enlacer de ses bras. elle est un peu plus petite que toi, alors elle pose son front contre ton épaule, mais elle te serre fort pour te rappeler qu'ici, c'est aussi un peu chez toi. contente que ça soit le cas. et j'suis toujours contente de t'avoir ici aussi, t'es toujours le bienvenu tu sais. elle profite de l'étreinte, se reculant ensuite juste assez pour s'autoriser à poser ses mains sur tes joues dans un sourire rayonnant, jouant un peu avec en riant avant que le minuteur du four ne reprenne son attention ah ! c'est prêt.

rapide, elle repart comme un courant d'air, toujours sur un fond de musique douce mais heureuse, ses pas ne pouvant s'empêcher de suivre le rythme des percussions alors qu'elle récupère ses maniques pour récupérer la plaque chaude. doucement, ses mains la déposent à côté alors que le refrain ne se lance et qu'elle ne s'autorise à humer quelques notes (mais c'est toujours discret, elle sait que c'est pas son rôle à elle de chanter)
elle s'éloigne, les laisse reposer alors qu'elle sort une bouteille en verre du frigo (du jus d'orange qu'elle a pressé dans la matinée) et deux verres ça te va ? ou peut-être tu préfères boire autre chose ? elle te fait glisser un verre d'un geste habitué sur la table avant de s'y accouder, se penchant vers ta jolie chevelure dorée. alors ! dis moi tout - comment tu vas ? ça se passe bien au travail, tout ça ? j'espère que tu prends bien le temps de dormir hein, se reposer c'est important. et elle te demande pas comment tu manges parce que c'est pas non plus un interrogatoire et qu'en soit vous savez tous les deux que s'il y a quelque chose à dire, vous le direz (que ça soit pour être repris ou félicité) elle sera toujours prête à t'écouter.
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Mar 24 Mar - 18:43
doucement, il est bercé par la musique ; quel apaisement, tu sais, t'es douée pour choisir les ambiances les plus colorées et douces, surtout en ce début de fin de journée. ça lui donnerait presque envie de chanter à tes côtés, de briller encore plus – ça serait encore plus facile si tu es la seule spectatrice. parce que tu sais, quand il est seul, il ne sait plus quoi faire, et c'est fichu ; quand il est trop entouré, il est emporté par la pression, mais ce n'est (encore) pas terminé. ta bienveillance le console assez pour qu'il puisse chantonner pendant que le chat explore ce lieu nouveau.
ton rire tout timide, tout léger, caresse ses tympans et accentue cette risette d'ange qui marque bien ses lèvres. il t'a fait un compliment, et voilà que tu lui rends la pareille concernant son maquillage ; ça lui fait plaisir, mais contrairement à toi, la gêne n'est pas présente. c'est gentil, oui, j'en suis assez fier. ses paupières papillonnent, mais tu vois, je préfère ce visage au naturel. et ses doigts se tendent délicatement vers toi ; et il le pense très honnêtement, il pourrait le répéter mille fois pour te le prouver.
pendant que lui se met en valeur avec des artifices, toi tu éblouis juste avec ta douceur. ce n'est pas de l'envie, ni de la jalousie qu'il ressent ; mais peut-être un brin d'admiration, et surtout de la sympathie en abondance.
tu te retrouves alors contre lui pour une étreinte amicale ; une risette résonne entre ses fines lippes qui s'étirent encore. sa main droite se glisse délicatement dans tes cheveux comme une caresse de plume. tu sens bon. un doux murmure qu'il ne voulait pas te dévoiler tout de suite, mais c'est sorti du fond du cœur, alors il profite de ce contact – ça ne faisait pas longtemps qu'il en a reçu (de l'affection), mais ça lui manque toujours trop.
un son aiguë le sort de ses pensées pour signifier que le four a terminé son travail. tu t'en vas, légère dans tes pas rapides, alors il te suit dans la salle où abrite une délicieuse odeur sucrée. curieuse, la minette traîne autour de ses pieds en hauteur ; c'est un peu risqué avec des talons pareils, mais zephyr reste prudent, jusqu'à ce qu'il arrive à tes côtés. il s'installe, prend ses aises sans vraiment faire comme s'il était chez lui. ses mirettes fixent le verre. merci, c'est parfait pour moi !
il laisse reposer sa tête contre la paume de sa main tout en observant ton joli visage. ça va bien... souffle-t-il. mais... j'ai eu un accident, la semaine dernière. cet aveu résonne d'une façon embarrassée dans sa bouche ; c'est comme s'il n'avait pas envie de te déranger avec ses ennuis. la honte s'accumule sur ses joues qui deviennent roses. lors d'une mission, un phénix m'a mis hors de combat ; je me suis réveillé, le lendemain, dans un hôpital. son rire est nerveux, beaucoup trop ; tu vas certainement t’inquiéter pour lui, mais il ne veut pas que ça arrive, surtout pas. alors il agite ses mains devant toi comme s'il avait envie de balayer la peur que tu pourrais ressentir à son égard. mais je vais bien ! la preuve, je suis en chair et en os devant toi.
bien sûr, zephyr continue de rire, mais peut-être qu'après t'avoir annoncé ça, tu n'auras plus envie de rire avec lui... alors la tristesse s’empare de son faciès de saint. j'ai de la chance d'avoir des amis sur qui compter, vraiment – je suis incapable de me débrouiller tout seul...
sa tête se baisse avec lenteur, prêt à partir dans ses rêves obscurs.
Antheia Miller
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Mer 25 Mar - 5:55
musique
blessure à fleur de peau
qu'elle fait fleurir en quelques mots
ft. zephyr
sur ses joues, y'a des camélias en fleur - légers, discrets, d'un rose subtile et tes doigts en effleure les pétales. elle est fragile mais forte, résistante, mais elle est faible face à ces mots qu'elle sait que tu penses (elle veut pas croire que tu lui mentirais). les compliments c'est une chanson qu'elle ne connaît plus trop - ça revient dans sa vie, doucement, mais ça paraît un peu trop beau alors elle a encore parfois tendance à les excuser, à mettre dessus une étiquette de politesse, de courtoisie - mais avec toi elle apprend doucement à les accepter. ça fait vibrer un peu ses poumons atrophiés, y fait refleurir des bourgeons dépités. elle veut croire que tu la trouves jolie, parce qu'elle se dit qu'un jour elle le verra peut-être elle aussi. elle y arrive pas encore, mais elle promet qu'elle fait des efforts. merci ? c'est un peu hésitant et encore elle rit, embarrassée. mais elle ressemble à un timide soleil printanier entre tes bras.

quand elle entend tes mésaventures, y'a quelques nuages qui tarissent les couleurs de son ciel - l'inquiétude ça la connaît et rien ne pourra l'en empêcher. mais plus encore que ça, ce qu'elle connaît et partage, c'est la culpabilité. elle connaît bien les vagues qui s'écrasent sur ton visage, elle s'est noyée dedans longtemps et s'y perd encore - c'est vaste l'océan. alors elle reprend un sourire, chaleureux, bienveillant, venant s'asseoir à côté de toi. sa main se pose dans son dos, d'un geste réconfortant ; elle a toujours cette façon d'agir, comme si elle était plus vieille que le monde et qu'elle veillait - elle le fait pas exprès, c'est juste que le temps, ça l'a un peu trop abîmée. zephyr, regarde moi. elle cherche ton regard, remonte sa main dans tes cheveux bien coiffés c'est ok de te reposer sur les autres. tu m'épaules aussi, non ? moi aussi j'avance pas seule. t'es à mes côtés. et on a tous nos lacunes pour lesquelles on a besoin de béquilles. et c'est aussi parce qu'on est tes amis qu'on veut t'aider pour qu'un jour tu puisses te débrouiller tout seul. en plus, t'es jeune ! t'as tout le temps pour apprendre. et moi aussi. et on peut se serrer les coudes pour aller un peu plus vite, ok ? avec les réussites et les échecs que ça incombe. son poing cherche doucement le tien en une rencontre amicale, presque fraternelle. elle a la voix douce et pleine d'une sagesse distante - vous avez qu'un an d'écart après tout, mais l'âge ça dit pas toujours tout.

elle pose sur ta joue ses lèvres de manière un peu insistante, te serrant contre elle comme si elle voulait te protéger de tous les maux du monde - elle le veut vraiment, elle sait juste qu'avant elle doit pouvoir tenir sur ses propres jambes pour ça. elle ne te lâche que pour s'hydrater, rejetant sa queue de cheval par dessus son épaule. dans le genre, d'ailleurs, je me suis faite renvoyer chez moi l'autre jour au boulot. j'ai pas réussi à trop dormir correctement récemment et j'ai manqué de tourner de l’œil en nettoyant les escaliers ahah. j'ai réussi à me reposer depuis mais bon. un sourire timide franchit tes lèvres à tes aveux - t'es pas parfaite, ni un exemple, loin de toi l'idée. et il faut bien parfois le rappeler. récemment j'ai essayé d'écouter des podcasts ou de l'asmr pour m'endormir mais rien n'y fait ! je commence un peu à désespérer. j'vais finir par écouter en boucle des conférences scientifiques si ça continue ! peut-être que le jargon saura m'assommer. elle rit, imitant ensuite un discours d'une voix monotone sans avouer que si elle avait pu suivre ses études, peut-être que des conférences, elle en aurait donné. elle sait qu'elle écoutera pas ça parce qu'elle, les sciences, ça l'a toujours branché. mais la médecine, ça lui a échappé.
et aujourd'hui, elle balaye autant les sols
que ses regrets.
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Lun 30 Mar - 6:06
les pensées fusent ; zephyr sait qu'il se met encore la pression, alors que dans un instant comme celui-ci, il devrait surtout se sentir bien, se sentir épanoui. jamais tu le jugeras pour un échec, il en a bien conscience, réellement, mais c'est la peur qui le force à se faire tout petit après un tel aveu. heureusement que ta risette chaleureuse s'étire en douceur sur tes lèvres, que ta main vienne réchauffer la sienne perdue sur la table. zephyr ferme les yeux un instant avant de retrouver le courage d'affronter tes douces prunelles. ses paupières battent, humidifiant au passage le coin de ses orbes qui luisent davantage quand il entend tes paroles. un franc mouvement de la tête fait agiter ses mèches dorées.
oui an, tu as raison. il a la gorge serrée, il aimerait bien te dire à quel point il est désorienté quand la pression le frappe toujours de plein fouet. c'est vrai... je devrais apprendre de mes erreurs, aussi. il rit nerveusement, mais toujours tendrement ; c'est ce rire mélodieux qu'il fait quand l'embarras le berce. son poing fermé rencontre le tien, comme si vous avez signé un nouveau pacte d'amitié. il a besoin d'une amie comme toi, il le sait – il ne doit pas en avoir honte. jamais.
lorsque qu'il sent ton bisou contre sa joue, son teint de porcelaine devient aussi rose que des cerisiers en fleurs ; tu sais, tu as le don de le réchauffer – même si les flammes s'éveillent à chacune de ses notes –, ta présence est un cadeau, l'un des plus précieux que l'on peut lui offrir.
zephyr se redresse, curieux par tes mots ; il se rend même compte qu'il ne t'a pas demandé si tu allais bien – la honte le fait rougir (encore une fois). puis après, c'est l’inquiétude, un peu innocente (il a peur de la partager avec toi) ; ses mirettes se bloquent un instant, peut-être qu'il a une idée qui lui vient, une seule petite pensée pertinente qui pourrait te rendre utile, mais tu l'évoques déjà. j'allais justement te parler d'asmr, mais si ça ne marche avec toi, c'est pas la peine d'insister. un rire grave résonne dans sa bouche fermé, courbée avec sympathie. ça fonctionne plutôt bien avec moi. puis ses éclats augmentent encore et encore – il a l'air d'avoir retrouver sa bonne humeur. wow ! c'est barbare comme méthode. une remarque franche quand tu parles de conférences scientifiques ; et elle s'accentue de nouveau par ses rires. t'es douée pour les imitations-
quelques secondes après, son ricanement finit par s'éteindre ; rêveur, il regarde en face de lui comme s'il cherchait une réponse à ce problème. c'est incertain, mais voilà qu'il est prêt à partager ça avec toi. tu... tu as déjà essayer la musique ? c'est peut-être ridicule aux yeux de certains, mais pour lui c'est le remède miracle – il n'y a rien de plus évident. enfin... c'est peut-être pas suffisant, mais je propose simplement...
soudain, zephyr semble contrôlé par cette envie de te partager sa passion ; tu sais qu'il brille beaucoup, mais ce n'est pas qu'une idole avant tout, c'est un artiste. quand j'étais petit, j'ai appris à jouer du violon ; puis après, ma mère m'a offert des cours de chants. sa main se faufile dans la poche de son pantalon, à la recherche de son téléphone portable qu'il pose enfin devant lui, sur la table. je veux pas te faire écouter le dernier album de WILD, parce que c'est beaucoup trop rythmée – personne peut dormir avec ça ! sa risette revient. mais en fait, je veux plutôt te parler de mes covers... tu en trouveras beaucoup sur les réseaux sociaux. son index se glisse sur l'écran puis le tapote tout légèrement pour te partager enfin les noms de ses comptes. surpris par son acte, il pince soudainement ses lèvres, embarrassé.
c'est pas du tout de la pub ! je... zephyr fuit ton regard, un comportement bien à lui face à cette situation. il passe machinalement sa main dans ses cheveux, en sentant son cœur s'accélérer. il sait pertinemment que ses fans aiment ce qu'il fait, il a conscience de tout ça ; mais toi alors ? est-ce que ça te plaira ? toujours et encore cette peur-là, de décevoir ses proches. et tu en fais bien partie. je veux juste, t'aider, avec ma voix, et mes reprises au violon... donc, si tu es curieuse, écoute ça avant d'essayer de t'endormir...? il est incertain ; pour lui, c'est déjà un échec, c'est une erreur de proposer un tel conseil. parce qu'il s'imagine déjà le pire – jamais le meilleur.
Antheia Miller
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Sam 4 Avr - 14:47
musique
blessure à fleur de peau
qu'elle fait fleurir en quelques mots
ft. zephyr
elle sait, tristement, que tous les mots doux avec lesquels elle te cajole ne suffiront guère pour chasser l'ombre qui te guette mais elle espère (un peu naïvement peut-être) qu'elle peut venir t'apporter un peu de chaleur. qu'elle peut te tenir encore un peu à distance de tes ennuis en attendant que vous trouviez un moyen de les affronter. pour toi, elle serait capable de tout surmonter. quand elle voit la roseur sur tes joues qui éclot, elle se dit qu'on ignore souvent que les plus belles fleurs ne sont pas forcément plus loin que sous notre nez. elle sait aussi, peut-être, qu'elle ne voit qu'un timide bourgeon en train de boutonner et elle espère te voir un jour trouver la personne qui sera capable de faire exposer tes pétales délicats - si fragiles mais précieux, elle espère pouvoir avoir la chance d'admirer ça de ses propres yeux. elle se pense déjà bien chanceuse, tu sais, de pouvoir t'entendre ainsi rigoler, voler dans des éclats colorés dans sa modeste chambrée et partout où elle passe maintenant, elle peut repenser à toi. c'est un peu comme si tu partais jamais. et c'est pas une récompense parce qu'y'a rien à mériter, c'est pas un prix, mais elle se laisse un peu plus aller. elle brise un peu ses limites, elle fait des efforts. elle est pas comme toi, elle peut pas vraiment éclore, mais elle a bien envie de s'enraciner ici aussi et de se faire des amis. bah mes deux parents sont dans la médecine, du coup j'ai des bonnes références ahah. petite je comprenais rien à leur jargon médical et je trouvais ça horrible ! je me suis endormie quand ma mère lisait un dossier à mon père, une fois.

et elle voit aussi que t'essayes un peu de casser cette distance polie, un peu surprenante vue votre proximité. que doucement toi aussi tu commences à te dévoiler. la musique ? hmm... non j'y avais pas trop pensé c'est un peu bête d'ailleurs vu le nombre d'heures qu'elle passe à en écouter. alors maintenant, elle t'écoute toi. parce qu'elle est peu fascinée par ta lumière timide qui ose à peine pointer le bout de son nez dehors. et quand tu t'arrêtes, embarrassé et pris de culpabilité, ses yeux à elle s'embrasent d'un éclat inégalé, jamais vu - si vif et fort qu'elle semble soudainement perdre son habituelle maturité tu fais des covers ?! et peut-être que sa voix déraille légèrement, plus forte qu'à son habitude. elle a déjà son téléphone en mains, entrant chaque compte que tu nommes pour les suivre - tu ne cesses de l'impressionner. y'a pas à dire, les gens comme toi (comme vous, pas elle) sont faits pour éclairer les ciels étoilés. (peut-être qu'elle se demande parfois ce que vous foutez à ses côtés)

promis j'écouterai ce soir ! aah mais en même temps j'ai envie d'écouter pas juste pour m'endormir ahah j'ai envie d'y faire attention mince. antheia elle peut pas s'en empêcher, c'est comme ça ; ça brûle aussi en elle comme un feu de bengale, un feu de joie qu'elle a jamais réussi à noyer complètement - les cendres ne cessent de se rallumer malgré les années ; la musique, c'est ce qui la fait vibrer. et c'est dur aussi de passer à côté depuis qu'elle est ici et qu'elle ne cesse de rencontrer des gens qui partagent cette passion (pourtant elle n'a rien dit) car après tout
tu perceras jamais ; la musique t'en feras jamais rien.
pour ça faudrait être douée.

c'est un léger passage d'automne dans ses yeux, à l'abri d'une canopée mais elle finit par les relever, timide, évitant le tient à son tour alors qu'elle pèse ses mots - y réfléchit. et elle se dit qu'il est peut-être temps (même si elle ne compte rien en faire) d'arrêter de cacher ce qu'elle aime dans les tréfonds de l'enfer en vrai, hum. j'en ai jamais vraiment parlé mais moi aussi je fais un peu de musique. y'a un rire nerveux qui sort de ses lèvres, elle sait pas trop comment t'accueilleras la conversation - est-ce que tu vas penser qu'elle cherche à se promouvoir ? à profiter de ta popularité ? ça lui fait un peu peur, parce qu'elle veut rien en tirer j'suis clairement pas aussi douée hein ou quoi que ce soit mais j'fais du violon, aussi. et du piano. enfin, faisait, pour le piano. ça fait longtemps que j'en ai plus touché un et je suis pas prête d'en racheter un. un éclat de rire quitte ses lèvres - aucun moyen qu'avec son salaire elle se permette ce genre de luxe. c'est pas raisonnable, elle a mieux à faire que ça. c'est drôle, c'est la première fois que j'évoque le sujet depuis des années. je sais pas pourquoi, j'avais juste envie que toi tu le saches même si c'est pas important. sauf que si ça l'était pas, ses yeux arrêteraient de briller - et c'est diffus, discret mais bien cernable qu'au fond, sous la résignation
elle peut pas s'empêcher de continuer de rêver.
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